Cette restitution partielle est au cœur des tensions.

Israël accuse le Hamas de violer l'accord et a adopté une ligne dure, le Premier ministre Netanyahou déclarant : « Nous ne ferons aucune concession à ce sujet et ne ménagerons aucun effort jusqu'à ce que tous les otages décédés, sans exception, nous soient rendus ». Le gouvernement israélien utilise ce manquement pour justifier le blocage d'autres aspects de l'accord, comme l'ouverture du passage de Rafah. De son côté, le Hamas, par la voix de son négociateur Khalil al-Hayya, assure que le mouvement reste « engagé » dans l'accord mais fait face à des « difficultés extrêmes pour les extraire » des décombres de Gaza, dévastée par plus de deux ans de guerre. En contrepartie, l'accord prévoit qu'Israël remette les corps de 15 Palestiniens pour chaque otage israélien décédé restitué, un processus également en cours mais assombri par le conflit principal sur les otages.