L'expiration officielle de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien (JCPOA) le 18 octobre 2025, conjuguée à de récentes frappes américano-israéliennes, a ravivé les tensions et ouvert une période d'incertitude quant aux ambitions atomiques de Téhéran. L'Iran a immédiatement affirmé ne plus être tenu par les « restrictions » prévues par l'accord de 2015. La diplomatie iranienne a déclaré que « toutes les dispositions, y compris les restrictions prévues pour le programme nucléaire iranien et les mécanismes connexes, sont considérées terminées ». Cette déclaration fait suite à une période de fortes tensions, notamment des frappes menées le 22 juin par les États-Unis et Israël contre les sites d'enrichissement de Fordo, Ispahan et Natanz.
Le président américain Donald Trump s'est vanté d'avoir « totalement détruit » le programme nucléaire iranien, une affirmation tournée en dérision par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a répliqué : « C’est bien, continue à rêver !
».
L'accord était déjà moribond depuis le retrait unilatéral des États-Unis en 2018.
En réponse, l'Iran s'était progressivement affranchi de ses engagements et a suspendu en juillet sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) après les frappes. Fin septembre, à l'initiative de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne, l'ONU a rétabli ses sanctions contre l'Iran, rendant l'accord de Vienne définitivement caduc.
En résuméAvec la fin officielle du JCPOA, l'Iran se déclare libre de toute contrainte sur son programme nucléaire. Dans un climat de confrontation militaire récente et de rhétorique belliqueuse, le risque d'une escalade incontrôlée et d'une course à l'armement au Moyen-Orient est plus élevé que jamais.