Certains étaient détenus dans des cages exiguës, comme Omri Miran qui partageait avec quatre autres personnes un espace de « 1,80 m sur 1,60 m ».
D'autres ont été enfermés dans des fosses souterraines où ils manquaient d'air et ne pouvaient ni s'asseoir ni s'allonger.
La privation de nourriture était systématique, utilisée comme une arme pour les affamer. L'oncle de Rom Braslavski raconte : « Ils les ont affamés.
Un morceau de pain le matin et une autre cuillerée de riz à midi et c'était tout ». Des images de l'otage Evyatar David, apparu « peau et os », confirment ces témoignages de sous-alimentation sévère.
La violence physique était également courante, la mère d'un otage déclarant que son fils avait été « fouetté et battu ».
À cela s'ajoutait une torture psychologique constante, les ravisseurs leur faisant croire que l'armée israélienne cherchait à les tuer. Un responsable du Hamas a nié ces accusations, affirmant que les otages étaient traités « de façon très éthique et humaine », dans les mêmes conditions que leurs gardes.











