Sa gestion de la crise est scrutée de toutes parts.

D'un côté, il doit composer avec ses partenaires de coalition d'extrême droite, comme le ministre Itamar Ben-Gvir, qui appellent à une reprise totale des combats pour « anéantir totalement le Hamas ». Cette ligne dure est partagée par une frange de la population, y compris par des collectifs comme le « Forum de l'Espoir » (Tikva), qui rassemble des familles prêtes à sacrifier les otages pour atteindre l'objectif d'une victoire militaire totale.

Tzvika Mor, père d'un otage libéré, a ainsi exprimé son mécontentement face à un accord qui libère des prisonniers palestiniens.

De l'autre côté, le gouvernement subit la pression du « Forum des familles d'otages », principale organisation qui milite pour la libération de tous les captifs et qui a largement soutenu l'accord de cessez-le-feu. Cette organisation a même appelé à retarder l'application de l'accord tant que toutes les dépouilles ne seraient pas rendues, se joignant temporairement aux critiques des plus radicaux.

Ces tensions illustrent un dilemme national entre la priorité donnée à la sécurité militaire et celle accordée à la vie des otages.