Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, en visite dans la région pour consolider la trêve, a qualifié ce projet de « contre-productif », avertissant qu'il « menacerait » le cessez-le-feu. Il a souligné que ce n'était « pas quelque chose que nous pouvons soutenir pour le moment ».

De son côté, le vice-président JD Vance a qualifié le vote d'« insulte ». D'autres responsables américains, comme le vice-président JD Vance, ont également exprimé leur opposition, condamnant fermement les discussions sur l'annexion.

Ces critiques ont été relayées par des pays arabes, notamment l'Arabie saoudite, qui a condamné le vote.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a réagi avec défi aux pressions américaines, déclarant : « Nous ne sommes pas un protectorat des États-Unis ».

Cette initiative, poussée par les éléments les plus à droite de sa coalition, intervient à un moment diplomatique particulièrement sensible. Les efforts américains pour stabiliser la situation à Gaza et avancer sur un plan de paix plus large se heurtent de plein fouet à l'agenda politique intérieur israélien, créant une fracture publique rare entre les deux alliés. La poursuite de ce projet législatif pourrait non seulement anéantir les efforts de paix actuels mais aussi entraîner une escalade des tensions en Cisjordanie et dans toute la région.