En réponse, l'Iran avait progressivement cessé de respecter ses engagements, notamment en augmentant son enrichissement d'uranium bien au-delà du plafond de 3,67 % autorisé.
La situation s'est encore tendue en juin 2025, lorsque des frappes israéliennes et américaines ont visé des installations nucléaires iraniennes, poussant Téhéran à suspendre toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Fin septembre, à l'initiative de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne, l'ONU a rétabli les sanctions contre l'Iran, rendant l'accord de Vienne définitivement caduc. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a tourné en dérision les affirmations de Donald Trump selon lesquelles les capacités nucléaires du pays auraient été anéanties, lui lançant ironiquement : « C’est bien, continue à rêver !
».
La diplomatie iranienne a qualifié les sanctions internationales de « nulles et non avenues » suite à l'expiration de l'accord et a rejeté les appels européens à de nouvelles négociations, estimant qu'elles n'aboutiraient à aucun « résultat positif ». Le monde se retrouve donc face à un programme nucléaire iranien potentiellement sans entraves, avec des voies diplomatiques actuellement dans l'impasse, ce qui accroît considérablement les risques d'instabilité régionale et de prolifération.











