Cependant, la restitution des corps s'avère beaucoup plus lente.
À ce jour, seule une quinzaine de dépouilles ont été remises à la Croix-Rouge puis identifiées par Israël, parmi lesquelles celles de Tamir Adar, Aryeh Zalmanovich, Tal Haïmi et Eliyahu Margalit.
Le Hamas justifie ce retard par des « difficultés extrêmes » et des défis logistiques, expliquant que certains corps sont ensevelis sous les décombres de bâtiments bombardés ou dans des tunnels détruits, nécessitant un « équipement spécial » pour les extraire. Face à cette situation, Israël a durci sa position, menaçant de reprendre les combats et conditionnant la réouverture du point de passage de Rafah, crucial pour l'aide humanitaire, à la restitution de l'intégralité des corps.
Les familles des otages exercent également une forte pression sur le gouvernement Nétanyahou. Les récits des ex-otages libérés, rapportés par leurs proches, ont par ailleurs révélé des conditions de détention extrêmes, certains ayant été détenus dans des cages, des fosses, et soumis à la faim et à des manipulations psychologiques, ce qui renforce la détermination israélienne à récupérer tous ses citoyens, morts ou vifs.











