L'intense activité diplomatique américaine, marquée par les visites successives de hauts responsables comme le vice-président J.D.
Vance et le secrétaire d'État Marco Rubio, peine à consolider une trêve que les deux camps s'accusent mutuellement de rompre.
L'accord, entré en vigueur le 10 octobre, a été rapidement mis à l'épreuve.
Des frappes israéliennes, présentées comme des ripostes à des tirs du Hamas ayant coûté la vie à deux soldats, ont fait des dizaines de morts palestiniens, dont au moins 45 en une seule journée.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a confirmé avoir largué "153 tonnes de bombes" lors de ces représailles.
En parallèle, Israël a instauré une "ligne jaune" temporaire, une nouvelle frontière de facto contrôlée par son armée, derrière laquelle ses troupes se retirent mais que les civils palestiniens ne peuvent franchir sous peine d'être visés. Cette mesure, qui place 47% de l'enclave sous contrôle israélien, est une source de tensions et de pertes civiles. La situation humanitaire est jugée "catastrophique" par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti que "la faim est toujours présente" et que l'aide humanitaire reste "insuffisante", avec seulement 200 à 300 camions entrant quotidiennement au lieu des 600 prévus par l'accord. Le système de santé est en état d'effondrement total, avec seulement 14 des 36 hôpitaux fonctionnant partiellement et environ 15 000 patients, dont 4 000 enfants, en attente d'une évacuation médicale urgente qui n'arrive pas.
L'OMS estime qu'au moins 7 milliards de dollars seraient nécessaires rien que pour la réhabilitation du système de santé.












