Ce troisième mandat, lié aux attaques chimiques de 2013, renforce la pression judiciaire internationale sur l'ancien dictateur après sa chute.
Ce nouveau mandat a été signé le 29 juillet 2025 par des juges d'instruction parisiens.
Il a été rendu possible par la destitution de Bachar al-Assad en décembre 2024, qui lui a fait perdre son immunité de chef d'État en exercice. Un premier mandat dans ce même dossier, délivré en novembre 2023, avait en effet été annulé par la Cour de cassation pour ce motif. Les faits concernés sont les attaques au gaz sarin menées en août 2013 à Adra, Douma et dans la Ghouta orientale, qui avaient fait plus d'un millier de morts.
Ce mandat s'ajoute à deux autres procédures françaises visant l'ancien président.
Le premier concerne le bombardement d'une zone d'habitations civiles à Deraa en 2017 (complicité de crime de guerre). Le second a été émis pour le bombardement d'un centre de presse à Homs en 2012, qui avait coûté la vie aux journalistes Marie Colvin et Rémi Ochlik (complicité de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité).
Au total, 17 anciens responsables du régime syrien sont visés par des mandats d'arrêt français.
Ces procédures, menées au titre de la compétence universelle de la justice française, pourraient potentiellement mener à un procès en France, même en l'absence de l'accusé.











