Le Hamas a invoqué des "difficultés extrêmes" pour localiser et extraire les corps des décombres de Gaza, ravagée par deux ans de guerre. En réaction, Israël a accusé le Hamas de violer l'accord et a conditionné la réouverture du poste-frontière de Rafah, vital pour l'aide humanitaire, à la restitution de toutes les dépouilles. Cette situation a exacerbé la crise humanitaire.

Le processus d'identification des corps restitués, comme ceux de Tal Haïmi, Ronen Engel ou Eliyahu Margalit, tous tués le 7 octobre 2023, est un moment particulièrement douloureux pour la société israélienne. Parallèlement, les récits des ex-otages libérés ont commencé à filtrer, décrivant des conditions de détention extrêmes : certains étaient détenus dans des cages, des fosses souterraines avec un manque d'oxygène, ou soumis à la famine et à des violences psychologiques.

Ces témoignages renforcent la détermination d'Israël à faire pression sur le Hamas.