Le président Donald Trump a affirmé que cette opération avait "complètement détruit" les capacités d'enrichissement d'uranium du pays, une déclaration immédiatement tournée en dérision par les dirigeants iraniens. Les frappes américaines ont ciblé des installations hautement stratégiques, notamment le complexe souterrain d'enrichissement de Fordo, ainsi que les sites de Natanz et d'Ispahan.

Cette attaque représente une escalade significative, distincte du conflit direct entre l'Iran et Israël, en impliquant directement la première puissance mondiale.

La réaction de Téhéran a été double.

Sur le plan rhétorique, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a balayé les affirmations américaines avec sarcasme, déclarant à l'adresse de Donald Trump : "C’est bien, continue à rêver !

".

Cette posture de défi vise à minimiser l'impact des frappes aux yeux de l'opinion publique iranienne et internationale.

Sur le plan diplomatique et militaire, le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que l'Iran se défendrait "par tous les moyens nécessaires", signalant que toute nouvelle agression ne resterait pas sans réponse. Cet événement survient alors que l'accord historique de 2015 sur le nucléaire iranien arrive à son terme, Téhéran ayant annoncé ne plus se sentir lié par les restrictions qu'il imposait.