Sur les 28 dépouilles que le mouvement islamiste devait rendre le 13 octobre, seuls 15 ont été restituées à ce jour.

Cette situation a conduit le Forum des familles, principale organisation de proches d'otages, à exiger une suspension des prochaines étapes du plan de paix.

Dans un communiqué, il appelle «le gouvernement israélien, l'administration américaine et les médiateurs à ne pas passer à la phase suivante de l'accord tant que le Hamas n'aura pas rempli toutes ses obligations». Ces phases ultérieures incluent des points sensibles comme le désarmement du Hamas et la poursuite du retrait israélien de Gaza. Le Hamas justifie ce retard par des difficultés logistiques.

Son négociateur en chef, Khalil al-Hayya, a déclaré : «Il est difficile de localiser certains corps de captifs israéliens, car l'occupation a modifié le relief de Gaza. De plus, certaines personnes qui ont enterré ces corps ont elles-mêmes été tuées ou ne se souviennent plus de l'endroit». Pour accélérer les recherches, Israël a autorisé une équipe égyptienne, accompagnée de la Croix-Rouge et d'un membre du Hamas, à entrer dans la bande de Gaza avec des engins de chantier. Ces équipes opèrent «sous la supervision étroite de l'armée israélienne» et ont pu pénétrer «au-delà de la ligne jaune», qui matérialise le repli israélien. Malgré les complications, le Hamas a réaffirmé sa volonté de rendre les corps, ajoutant : «Nous ne donnerons pas à l'occupation (israélienne) une excuse pour reprendre la guerre».