Surnommée la « Dame de fer » japonaise en référence à son modèle Margaret Thatcher, elle a promis de « renforcer l'économie japonaise ».

Sur le plan intérieur, ses positions sont fermes : elle est hostile à l'immigration, qu'elle qualifie d'« invasion silencieuse », s'oppose au mariage pour tous et souhaite maintenir une succession impériale exclusivement masculine, ce qui divise les féministes.

Malgré cela, elle a promis un gouvernement avec un nombre de femmes « à la scandinave ». Sa nomination intervient dans un contexte politique délicat, son parti ayant perdu la majorité absolue, ce qui la contraint à des alliances. Sur la scène internationale, elle a rapidement affirmé sa volonté de porter les relations avec les États-Unis « à de nouveaux sommets » et a exprimé sa « grave préoccupation » face aux activités militaires de la Chine, de la Corée du Nord et de la Russie.

Elle a annoncé vouloir accélérer l'augmentation des dépenses militaires pour atteindre 2% du PIB dès l'exercice fiscal en cours, avec deux ans d'avance sur le calendrier.

Sa première grande rencontre diplomatique sera avec le président américain Donald Trump, attendu à Tokyo.