Ces tirs interviennent à une semaine du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Gyeongju, auquel doit participer le président américain Donald Trump.

Peu après, la Corée du Nord a confirmé avoir testé deux « projectiles hypersoniques », qualifiés d'« armement de pointe ». Selon un haut responsable militaire nord-coréen, ce test visait à renforcer « la durabilité et l'efficacité de la dissuasion stratégique contre les ennemis potentiels ».

Ces missiles, qui peuvent manœuvrer en vol à plus de cinq fois la vitesse du son, sont plus difficiles à intercepter. L'absence de Kim Jong-un lors du lancement pourrait indiquer une volonté de Pyongyang d'« atténuer » l'impact de la provocation, selon un analyste sud-coréen. Cependant, le moment choisi, juste avant la tournée asiatique de Donald Trump, est tout sauf anodin.

Ces essais coïncident avec des déclarations de Trump sur son souhait de rencontrer à nouveau Kim Jong-un. La Corée du Nord a posé comme condition à une telle rencontre la reconnaissance de son statut de puissance nucléaire. Parallèlement, les tensions se manifestent aussi à la frontière, où l'armée sud-coréenne a tiré des coups de semonce après une courte incursion de soldats nord-coréens.