Bien qu'affaibli, le régime iranien continue de s'appuyer sur ses relais régionaux pour déstabiliser ses adversaires.

Les articles font état d'une escalade militaire significative entre les deux puissances ennemies, qualifiée de « guerre Iran-Israël de juin ».

Cette confrontation a inclus des frappes israéliennes ciblées sur des sites sensibles en Iran, notamment des installations liées au programme nucléaire. En réponse, l'Iran a mené des tirs de missiles contre Israël.

Le président iranien, Masoud Pezeshkian, a menacé Israël d'une riposte « plus dévastatrice » et a exclu tout arrêt du programme nucléaire.

De son côté, Donald Trump a appelé à « évacuer Téhéran immédiatement », tout en affirmant que les capacités nucléaires iraniennes avaient été « complètement détruites » par les frappes, une déclaration tournée en dérision par le guide suprême iranien Ali Khamenei qui a répliqué : « C’est bien, continue à rêver !

».

L'analyste Faraj Alexandre Rifai note que si cette guerre a affaibli certaines capacités stratégiques iraniennes, elle n'a pas changé la nature du régime, qui poursuit sa politique de « projection de puissance par milices interposées ».

L'Iran reste une menace, cherchant à déstabiliser la région via ses proxies, notamment le Hezbollah au Liban. Une trêve durable à Gaza pourrait amener l'Iran à déplacer la pression vers d'autres fronts, comme la Syrie ou l'Irak, pour maintenir son influence sans déclencher une guerre ouverte.

Cette confrontation directe s'inscrit dans un contexte de tensions continues, où la menace nucléaire iranienne demeure un enjeu central pour la sécurité régionale.