Le Hamas a nié toute responsabilité dans l'attaque contre le soldat, réaffirmant son "engagement" envers le cessez-le-feu.
Les bombardements israéliens qui ont suivi ont été d'une rare intensité, visant, selon l'armée, des "dizaines de cibles" et 30 chefs de mouvements armés. Le bilan palestinien s'est rapidement alourdi, dépassant les 100 morts, dont au moins 35 enfants, et faisant plus de 200 blessés, selon la Défense civile de Gaza.
Des témoins ont décrit une nuit de terreur. "Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau, à essayer de reconstruire nos vies, quand les bombardements ont repris, ramenant la guerre, les explosions et la mort", a témoigné Khadija al-Housni, une réfugiée. Le président américain Donald Trump, médiateur de l'accord, a justifié la riposte israélienne : "Ils ont tué un soldat israélien.
Donc les Israéliens ripostent.
Et ils devraient riposter".
Il a cependant assuré que "rien" ne compromettrait la trêve.
Après cette vague de frappes, l'armée israélienne a annoncé un retour au cessez-le-feu, mais cet épisode de violence, le deuxième depuis le 19 octobre, a mis en évidence l'extrême précarité de l'accalmie et la profonde méfiance entre les deux camps.











