Cette controverse illustre comment la question humanitaire des otages est instrumentalisée, alimentant la méfiance et mettant en péril l'ensemble du processus de paix.
Crise autour de la restitution des dépouilles d'otages à Gaza
La question de la restitution des corps des otages israéliens est devenue un point de friction majeur, Israël accusant le Hamas de "violation flagrante" de l'accord de cessez-le-feu. Ce différend a été l'un des déclencheurs directs de la récente escalade militaire ordonnée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. La tension a atteint son paroxysme lorsque les autorités israéliennes ont annoncé que les restes humains restitués par le Hamas étaient ceux de l'otage Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée par l'armée près de deux ans auparavant. Le bureau de M. Netanyahu a immédiatement qualifié cet acte de violation de l'accord, menant à l'ordre de frappes "immédiates" sur Gaza. Conformément à la première phase de la trêve, le Hamas devait restituer les 28 corps d'otages qu'il détenait avant le 13 octobre, mais n'en avait rendu que 15, invoquant la difficulté de localiser les dépouilles dans un territoire dévasté. En réponse aux accusations israéliennes, le Hamas a annoncé le report de la restitution d'un autre corps, accusant à son tour Israël de "violations". Le Forum des familles, principale association de proches d'otages, a exhorté le gouvernement à "agir de manière décisive", tandis que le ministre d'extrême droite Itamar Ben Gvir a appelé à "briser les jambes" du Hamas.



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Plus de 120 000 foyers sont privés d'électricité, selon les autorités, après des tirs sur des infrastructures énergétiques et maritimes.

Les tensions reprennent. Le Danemark a annoncé lundi la convocation prochaine de l’ambassadeur des États-Unis à Copenhague après que le président Donald Trump a annoncé la nomination d’un envoyé spécial pour le Groenland, territoire autonome danois qu’il a menacé d’annexer.« Je suis profondément indigné par cette nomination et par cette déclaration, que je trouve totalement inacceptables », a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen à la chaîne TV2 Danemark.Il a ajouté que son ministère allait convoquer l’ambassadeur américain dans les prochains jours « pour obtenir des explications ». La nomination d’un envoyé spécial « confirme l’intérêt américain persistant pour le Groenland », avait déclaré auparavant Lars Løkke Rasmussen dans un communiqué envoyé par courriel à l’AFP.« Toutefois, nous insistons pour que chacun, y compris les États-Unis, fasse preuve de respect envers l’intégrité territoriale du Royaume du Danemark », avait-il ajouté.« Pour la sûreté, la sécurité »Le président Donald Trump a annoncé dimanche la nomination du gouverneur de Louisiane, le républicain Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des États-Unis au Groenland, vaste territoire autonome danois que convoite Washington.« Je suis heureux d’annoncer que je nomme le GRAND gouverneur de Louisiane, Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des États-Unis au Groenland », a affirmé Trump sur son réseau Truth Social.« Jeff comprend à quel point le Groenland est essentiel à notre sécurité nationale, et il défendra avec force les intérêts de notre pays pour la sûreté, la sécurité et la survie de nos alliés, et, en fait, du monde entier. Félicitations, Jeff ! », a écrit Donald Trump.Après son élection, le président américain avait expliqué avoir « besoin » du Groenland, notamment pour la sécurité des États-Unis, répétant à plusieurs reprises son souhait de s’en emparer.Le Groenland, 57 000 habitants, soutenu par sa puissance de tutelle, a rétorqué ne pas être à vendre et décider seul de son avenir.« Formidable pour eux »Dans un message publié dimanche sur son compte X, Jeff Landry a remercié Trump. « C’est un honneur de vous servir bénévolement pour faire du Groenland une partie des États-Unis », a-t-il écrit avant de préciser que sa nomination « n’affecte en rien » ses fonctions de gouverneur de la Louisiane.Jeff Landry avait salué en début d’année l’intention de Trump d’annexer le Groenland. « Le président Donald Trump a tout à fait raison ! », avait-il écrit sur X le 10 janvier. « Nous devons faire en sorte que le Groenland rejoigne les États-Unis. Ce serait formidable pour eux, formidable pour nous ! Faisons-le ! », avait-il insisté.En janvier dernier, 85 % des Groenlandais s’étaient dits opposés à une future appartenance aux États-Unis, d’après un sondage publié dans le quotidien groenlandais Sermitsiaq. Seuls 6 % y étaient favorables.Pour Donald Trump, l’attrait du Groenland tient à sa richesse en minéraux et à sa position stratégique à la croisée des océans Atlantique nord et Arctique.Fin mars, le vice-président américain, JD Vance, avait provoqué un tollé en prévoyant une visite dans l’immense île arctique sans y avoir été invité. Face à l’ire déclenchée au Groenland, au Danemark et à travers l’Europe, il avait limité son déplacement à la base aérienne américaine de Pituffik, la plus septentrionale des États-Unis. Il avait profité de son séjour pour critiquer l’inaction supposée du Danemark au Groenland.Fin août, la télévision danoise avait révélé qu’au moins trois Américains, liés au président Donald Trump, avaient mené des opérations d’influence à travers l’île polaire.

Eurodéputée depuis 2019 et présidente du groupe centriste Renew Europe, Valérie Hayer revient sur la première année du second mandat d’Ursula von der Leyen, les nouveaux équilibres politiques au sein du Parlement, les négociations sur le budget de l’Union européenne et la place de l’Europe dans le monde. Inquiète des derniers accords politiques au sein […] L’article Valérie Hayer : "L'Europe doit assumer le rapport de force" est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Des représentants de l’armée congolaise et du M23 joints par l’AFP ont chacun accusé l’autre camp d’avoir lancé des bombes sur la ville.





