Ce chiffre, dévoilé lors d'un déplacement en Arabie saoudite, témoigne d'un effort de reconstruction et d'un rapprochement avec les puissances régionales, notamment Riyad, qui cherche à sortir la Syrie de la sphère d'influence iranienne.
Cependant, cette perspective optimiste est assombrie par une situation sécuritaire et sociale très précaire.
Le "rêve d'unité d'al-Charaa s'effrite" face à la montée des sentiments séparatistes au sein des minorités.
Les communautés druze et alaouite, traumatisées par les massacres de 2025, réclament désormais la partition du pays pour assurer leur sécurité. Le cheikh Hikmat al-Hijri a notamment plaidé pour la création d'un État druze soutenu par Israël.
L'insécurité reste endémique, comme en témoigne une attaque armée contre un autobus dans la province de Soueida, majoritairement druze, qui a fait deux morts.
Ces violences persistantes et ces fractures communautaires profondes constituent un obstacle majeur à la stabilisation du pays et à la concrétisation des promesses d'un renouveau économique.











