Un assaut mené contre un camp de combattants français près d'Idleb illustre la volonté de Damas d'asseoir sa souveraineté, tout en soulignant la complexité du problème. Les forces de sécurité syriennes ont lancé une offensive le 22 octobre contre un camp de djihadistes français situé à Harem, près de la frontière turque. Ce groupe est dirigé par le Franco-Sénégalais Oumar Diaby, plus connu sous le nom d'Omar Omsen, considéré comme l'un des principaux recruteurs de djihadistes francophones.
L'objectif de l'opération était de neutraliser cette poche de combattants étrangers et de les intégrer potentiellement dans l'armée nationale ou de les désarmer. Après une nuit d'affrontements, les deux parties sont parvenues à un accord de cessez-le-feu.
Celui-ci impliquerait la remise des armes lourdes par le groupe d'Omsen aux autorités syriennes.
Selon les informations disponibles, Omar Omsen lui-même n'aurait pas été arrêté lors de cette opération.
Cet événement, suivi "avec attention" par la France, met en lumière les défis auxquels le gouvernement de transition syrien est confronté pour reprendre le contrôle de l'ensemble du pays et gérer l'héritage des combattants étrangers attirés par la guerre civile, une question qui demeure une préoccupation majeure pour les pays européens.











