Face à cette impasse diplomatique, Islamabad a significativement durci son discours, menaçant d'une action militaire d'envergure.
Les pourparlers, qui ont duré quatre jours sous l'égide de la Turquie et du Qatar, visaient à établir une "paix durable" après des affrontements frontaliers meurtriers au début du mois, les pires depuis la prise de pouvoir des talibans à Kaboul en 2021. Cependant, les discussions n'ont pas abouti en raison d'une "profonde méfiance" entre les deux voisins.
En conséquence, le Pakistan a adopté un ton particulièrement ferme, notamment envers le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP). Le ministre pakistanais de la Défense a menacé d'"anéantir" le groupe armé si ses attaques se poursuivaient, affirmant : "Nous n’avons plus d’options diplomatiques".
Islamabad a reproché au TTP d'avoir fait échouer les négociations en maintenant des exigences "irréalistes", comme le retrait de l'armée de certaines zones.
De son côté, le président américain Donald Trump a offert sa médiation pour parvenir à un accord "durable et équilibré".
L'échec de ces pourparlers laisse craindre une nouvelle escalade de violence dans une région déjà très instable, aucune nouvelle date de rencontre n'ayant été fixée.











