Cette confrontation directe semble avoir laissé des traces, alors que l'escalade se poursuit sous d'autres formes.

Le président américain Donald Trump a appelé à "évacuer Téhéran immédiatement", accusant les deux camps de violer le cessez-le-feu régional. En réponse, le président iranien Masoud Pezeshkian a menacé Israël d'une riposte "plus dévastatrice" et a dévoilé un nouveau missile balistique d'une portée de 1 700 kilomètres, réaffirmant la poursuite de son programme nucléaire. La guerre par procuration reste également un élément central de la stratégie iranienne.

Une explosion a eu lieu à Yavné, au sud de Tel-Aviv, suite à l'intrusion d'un drone "probablement" venu du Yémen, où les rebelles Houthis sont soutenus par Téhéran.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a dénoncé la politique d'"intimidation" des États-Unis.

Ce climat de confrontation permanente, où chaque partie cherche à démontrer sa puissance tout en testant les limites de l'autre, maintient la région dans un état d'alerte constant, avec un risque élevé de dérapage vers un conflit ouvert.