Cette initiative fait suite à des discussions indirectes entamées en octobre 2024 et à un appel à la paix lancé en février par son chef historique emprisonné, Abdullah Öcalan.
Le mouvement a affirmé sa volonté de désormais défendre les droits de la minorité kurde par la "voie démocratique". Le PKK a également exhorté Ankara à prendre "sans délai" les mesures juridiques et politiques nécessaires pour faire avancer le processus de paix, notamment en permettant l'intégration de ses militants dans la vie politique.
Un cadre du mouvement, Sabri Ok, a précisé : "Nous voulons des lois spécifiques à ce processus (de paix), pas simplement une amnistie". Le gouvernement turc a réagi positivement, y voyant des "résultats concrets" des efforts de paix.
Cette annonce marque un tournant potentiel, le PKK abandonnant la lutte armée sur le sol turc pour privilégier une stratégie politique, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle phase de négociations.











