Le cessez-le-feu à Gaza, instauré le 10 octobre, a été sévèrement mis à l'épreuve par une nouvelle vague de violences, soulevant des craintes quant à sa pérennité. Des frappes israéliennes massives, menées en représailles à la mort d'un soldat, ont fait plus de cent morts palestiniens, marquant l'épisode le plus sanglant depuis l'instauration de la trêve. L'escalade a débuté après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné des frappes "immédiates et puissantes" sur la bande de Gaza, accusant le Hamas d'avoir violé l'accord. L'armée israélienne a affirmé avoir visé "des dizaines de cibles" et éliminé "trente chefs de mouvements armés palestiniens". Le bilan humain, confirmé par la Défense civile locale et des sources hospitalières, est lourd, avec au moins 104 morts, dont 46 enfants, et plus de 200 blessés en moins de douze heures. Le Hamas a nié toute responsabilité dans l'attaque contre le soldat et a dénoncé une "violation claire et flagrante de l’accord de cessez-le-feu".
Face à cette flambée de violence, la communauté internationale a réagi avec inquiétude.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné "fermement" ces attaques.
Cependant, le président américain Donald Trump a justifié la riposte israélienne, déclarant : "Ils ont tué un soldat israélien.
Donc les Israéliens ripostent.
Et ils devraient riposter", tout en assurant que "rien" ne compromettrait l'accord. Les médiateurs américains et qataris ont également affirmé que la trêve restait techniquement en vigueur.
Malgré ces assurances diplomatiques, cet épisode a ravivé la peur d'un retour à la guerre totale parmi la population de Gaza, déjà éprouvée par des mois de conflit.
En résuméMalgré une escalade militaire israélienne ayant causé plus de cent morts à Gaza en représailles à la mort d'un soldat, les médiateurs internationaux, notamment les États-Unis et le Qatar, maintiennent que le cessez-le-feu reste en vigueur, bien que sa fragilité soit plus évidente que jamais.