Les retards et les controverses entourant ce processus ont exacerbé les tensions entre les deux parties. Conformément à l'accord, le Hamas devait restituer les 28 corps restants après avoir libéré les otages vivants, mais le processus a été marqué par une grande lenteur, avec encore 12 dépouilles non rendues à la fin octobre. Israël accuse le Hamas d'adopter une "stratégie dilatoire" pour retarder le passage à la deuxième phase du plan, qui inclut son désarmement. Le Hamas, de son côté, justifie les retards par la difficulté à localiser et récupérer les corps "sous une masse de décombres dans un territoire en ruines". La situation s'est envenimée lorsqu'Israël a accusé le Hamas de "manipulation" et de "torture psychologique" après que le groupe a restitué des restes d'un otage, Ofir Tzarfati, dont la dépouille avait déjà été partiellement récupérée par l'armée israélienne par le passé. Cet incident, qualifié de "violation flagrante" de l'accord par le bureau de Benjamin Netanyahu, a directement conduit à une reprise des frappes israéliennes. Le Forum des familles d'otages a également exprimé sa frustration, appelant le gouvernement à "agir de manière décisive" et à suspendre la suite du processus tant que tous les corps ne sont pas rapatriés.
Face à l'impasse, une équipe égyptienne, en coordination avec la Croix-Rouge, est entrée à Gaza avec des engins de chantier pour aider aux recherches.











