Notre politique de sécurité est entre nos mains".

Cette position a été réaffirmée pour s'opposer spécifiquement à la participation de la Turquie, en raison des liens d'Ankara avec des dirigeants du Hamas. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a confirmé que la composition de la force serait soumise à l'approbation d'Israël, précisant qu'il faudrait que ce soient "des personnes ou des pays avec lesquels Israël se sente à l'aise". Cette prérogative israélienne a été illustrée par le refus d'autoriser une équipe de secouristes turcs à entrer à Gaza, alors qu'un convoi égyptien a été autorisé à participer à la recherche des corps d'otages.

Pendant ce temps, les préparatifs pour cette force se poursuivent en coulisses.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé la présence de militaires et de civils français en Israël pour "planifier et organiser l'après-guerre".

Des officiers européens participent également aux travaux du Centre de coordination civilo-militaire mis en place par les États-Unis.

Cette démarche contraste avec la position des mouvements palestiniens, qui réclament une force placée sous l'égide des Nations unies, comme le prévoit la "déclaration de New York" adoptée à l'Assemblée générale de l'ONU.