Après la chute du régime de Bachar al-Assad, la Syrie, sous la direction du président par intérim Ahmed al-Charaa, s'est engagée sur la voie de la reconstruction et de la réforme, attirant d'importants capitaux étrangers. Le nouveau dirigeant a annoncé que le pays avait attiré 28 milliards de dollars d'investissements, un signe de confiance de la part des partenaires régionaux, notamment l'Arabie saoudite, qui cherche à se rapprocher de Damas. Sur le plan intérieur, Ahmed al-Charaa a lancé un "vaste chantier de moralisation du pouvoir", avertissant ses partisans contre tout "enrichissement indu".
Des mesures concrètes ont été prises, comme la fermeture du bureau de son propre frère, soupçonné de favoritisme, et l'arrestation de plusieurs responsables pour corruption présumée. Cette politique vise à rompre avec les pratiques de népotisme de l'ère Assad et à rétablir la confiance.
Parallèlement, la Syrie redéfinit ses alliances militaires.
Un protocole d'accord sécuritaire a été signé avec la Turquie, qui a commencé à former des membres de la nouvelle armée syrienne sur son territoire.
Cette coopération renforcée avec Ankara marque un changement stratégique, bien que Damas doive composer avec l'opposition d'Israël à l'influence militaire turque croissante.
La Russie maintient également sa présence, ayant repris discrètement ses vols militaires vers ses bases en Syrie, un sujet clé pour Moscou qui souhaite préserver sa portée stratégique au Moyen-Orient et en Afrique.
En résuméLe nouveau gouvernement syrien a attiré 28 milliards de dollars d'investissements pour la reconstruction tout en lançant une campagne anti-corruption. Sur le plan stratégique, Damas renforce sa coopération militaire avec la Turquie, tandis que la Russie maintient sa présence militaire dans le pays.