Des mesures concrètes ont été prises, comme la fermeture du bureau de son propre frère, soupçonné de favoritisme, et l'arrestation de plusieurs responsables pour corruption présumée. Cette politique vise à rompre avec les pratiques de népotisme de l'ère Assad et à rétablir la confiance.

Parallèlement, la Syrie redéfinit ses alliances militaires.

Un protocole d'accord sécuritaire a été signé avec la Turquie, qui a commencé à former des membres de la nouvelle armée syrienne sur son territoire.

Cette coopération renforcée avec Ankara marque un changement stratégique, bien que Damas doive composer avec l'opposition d'Israël à l'influence militaire turque croissante.

La Russie maintient également sa présence, ayant repris discrètement ses vols militaires vers ses bases en Syrie, un sujet clé pour Moscou qui souhaite préserver sa portée stratégique au Moyen-Orient et en Afrique.