Dans un premier temps, Islamabad a annoncé l'échec des pourparlers, en imputant la responsabilité au gouvernement taliban afghan.

Le ton est monté, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, menaçant d'"anéantir complètement le pouvoir taliban" avec une fraction de son arsenal nucléaire. En réponse, le ministre taliban de l'Intérieur, Sirajuddin Haqqani, a averti que certains au Pakistan "jouent avec le feu et la guerre".

Le cœur du différend réside dans l'accusation du Pakistan selon laquelle Kaboul abrite des groupes "terroristes" anti-pakistanais, notamment les talibans pakistanais (TTP).

Malgré cet échec initial, la médiation turco-qatarie a porté ses fruits.

Les deux parties se sont accordées pour reprendre les discussions à Istanbul le 6 novembre, afin d'établir "un mécanisme de suivi et de vérification" du cessez-le-feu.

Cette reprise a été confirmée par le ministère turc des Affaires étrangères, offrant une lueur d'espoir pour apaiser les tensions dans une région déjà très instable.