Ces déclarations s'accompagnent d'actions concrètes sur le terrain, avec des frappes ciblées et des incursions.

Une frappe israélienne a tué quatre personnes dans le sud du Liban, tandis qu'une incursion a coûté la vie à un employé municipal, poussant le président libanais à ordonner à son armée de « s'opposer à toute incursion israélienne ». L'armée israélienne a confirmé avoir tué quatre combattants du Hezbollah lors d'une opération.

Israël exige que le gouvernement libanais respecte ses engagements internationaux, notamment ceux issus de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024 négocié par les États-Unis. Cet accord prévoyait que seules les forces de sécurité libanaises soient autorisées à porter des armes dans le sud du pays, impliquant le désarmement du Hezbollah.

Cependant, le mouvement pro-iranien reste solidement implanté.

Face à l'escalade, des efforts diplomatiques sont en cours.

L'envoyée spéciale adjointe américaine, Morgan Ortagus, est attendue à Beyrouth pour discuter du désarmement du Hezbollah.

Par ailleurs, le Liban a accepté de nommer des représentants « civils » au comité international de surveillance du cessez-le-feu, un geste perçu comme une concession.