Le nouveau dirigeant syrien, Ahmed al-Charaa, s'est rendu à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine, invoquant les « liens historiques anciens » et les « intérêts communs ».
Sans exiger le départ des forces russes, il a déclaré espérer que la Russie « reste de notre côté ». En retour, Moscou propose un soutien économique, comme la livraison de pétrole et de blé, et même des systèmes d'armes avancés tels que les S-400.
Sur le front intérieur, le nouveau président a engagé un chantier de moralisation du pouvoir, avertissant ses partisans contre tout « enrichissement indu ». Dans un geste symbolique fort, il a ordonné la fermeture du bureau de son propre frère, soupçonné de népotisme.
Plusieurs responsables ont également été arrêtés pour corruption.
La reconstruction du pays est un enjeu majeur.
La Syrie a attiré 28 milliards de dollars d'investissements depuis le renversement d'Assad. De puissants groupes saoudiens se disent prêts à injecter des milliards de dollars, notamment dans des projets d'infrastructures d'envergure comme une ligne ferroviaire reliant Lattaquié à l'Arabie saoudite.
Cependant, ces projets se heurtent à un obstacle de taille : les sanctions américaines, notamment le Caesar Act, qui restent en vigueur et freinent les flux financiers vers Damas.











