Les régions de Lattaquié et de Tartous, majoritairement alaouites, sont le théâtre d'une vague d'enlèvements de femmes, avec au moins une centaine de cas recensés depuis février, sans qu'aucun ravisseur n'ait été arrêté. Cette situation, conjuguée aux massacres de 2025 contre les Alaouites, les Druzes et les chrétiens, a « anéanti la confiance des minorités envers le nouveau régime syrien ».
La province de Soueïda, à majorité druze, est également touchée par la violence.
Des hommes armés ont ouvert le feu sur un autobus, tuant deux passagers.
Cette insécurité alimente des revendications de partition du pays.
Le cheikh druze Hikmat al-Hijri plaide pour la création d'un État druze soutenu par Israël, tandis que les Alaouites, isolés, manquent de structure et de soutien extérieur.
Les Kurdes, quant à eux, se montrent méfiants et refusent une intégration sans garanties solides.
Le nouveau dirigeant, Ahmad al-Charaa, peine à dissocier son pouvoir des exactions commises par des groupes comme Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ce qui mine sa crédibilité. Le rêve d'unité nationale prôné par le nouveau pouvoir s'effrite face à ce que les articles décrivent comme une spirale de « vengeance communautaire, haine sociale et peur du déclin », poussant le pays vers un cycle d'exclusions et d'exodes.











