Le plan pour une force internationale à Gaza se heurte au veto israélien
Le projet de déploiement d'une force internationale de stabilisation à Gaza, élément clé du plan de gouvernance post-conflit du président américain Donald Trump, prend forme mais se heurte déjà à des conditions strictes imposées par Israël. La composition et le mandat de cette force sont au cœur d'intenses discussions diplomatiques. Le plan américain prévoit la création d'une « force de stabilisation internationale » (ISF) qui aurait pour mission de former et de soutenir une future police palestinienne à Gaza, avec l'appui de l'Égypte et de la Jordanie. Cette force serait également chargée de sécuriser les zones frontalières et d'empêcher la contrebande d'armes vers le Hamas. S'inspirant d'une force similaire déployée à Haïti, Washington envisage de solliciter un mandat de l'ONU, une demande soutenue par la Jordanie et l'Allemagne. La France a confirmé sa participation à la planification de l'après-guerre, avec l'envoi de militaires et de civils en Israël. Cependant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a clairement affirmé qu'Israël se réservait un droit de veto sur les pays membres de cette force. « Nous sommes un État indépendant », a-t-il déclaré, soulignant qu'Israël contrôlerait la composition de la force pour garantir ses intérêts sécuritaires. Cette position risque de compliquer la formation d'une coalition incluant des pays musulmans et arabes, comme envisagé par les États-Unis pour assurer la légitimité de la mission aux yeux de la population locale. Le déploiement de cette force est conditionné au maintien du cessez-le-feu, qui reste fragile, mais sa mise en place est considérée comme une étape indispensable pour assurer la sécurité et la gouvernance à Gaza après la fin des hostilités.



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