Cette initiative vise à renforcer la coordination internationale pour asphyxier économiquement Téhéran, bien que des exemptions ciblées soient accordées pour des projets stratégiques.
John Hurley, sous-secrétaire au Trésor américain chargé du terrorisme et du renseignement financier, a entamé une tournée diplomatique en Israël, aux Émirats arabes unis, en Turquie et au Liban.
L'objectif est de consolider l'application des sanctions économiques visant les secteurs de l'énergie, des banques et du commerce maritime iraniens. Washington cherche à convaincre ses partenaires de limiter leurs relations économiques avec Téhéran et de participer activement à la surveillance des réseaux soupçonnés de contourner les embargos. Ce déplacement intervient alors que les États-Unis ont récemment élargi leur liste noire d'entités accusées de soutenir le programme nucléaire iranien ou de financer des groupes armés dans la région.
L'impact de ces sanctions se fait durement sentir en Iran, où la population est accablée par une inflation galopante.
Un article rapporte que « les prix changent tous les jours », illustrant les difficultés du quotidien pour les Iraniens.
Malgré cette ligne dure, Washington fait preuve de pragmatisme sur certains dossiers.
Les États-Unis ont accordé à l'Inde une nouvelle exemption de six mois pour lui permettre d'exploiter le port de Chabahar en Iran, un projet jugé stratégique pour l'accès à l'Afghanistan et à l'Asie centrale, et perçu comme un contrepoids à l'influence chinoise dans la région.










