Ces opérations militaires, les plus violentes depuis l'instauration de la trêve, soulignent l'instabilité de l'accord négocié par les États-Unis. Suite à la mort d'un soldat israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné des frappes "immédiates" et "puissantes" sur la bande de Gaza, accusant le Hamas d'avoir violé l'accord. L'armée israélienne a affirmé avoir visé "des dizaines de cibles" et éliminé "trente chefs de mouvements armés palestiniens". Selon la Défense civile de Gaza, ces bombardements ont fait plus de 100 morts, dont des dizaines d'enfants, et plus de 200 blessés. Le Hamas a démenti toute responsabilité dans l'attaque contre le soldat et a accusé Israël de chercher des "prétextes pour bombarder".
Malgré cette escalade, les médiateurs américains et qataris maintiennent que la trêve reste en vigueur.
Le président américain Donald Trump a justifié la riposte israélienne, déclarant : "Ils ont tué un soldat israélien.
Donc les Israéliens ripostent.
Et ils devraient riposter", tout en assurant que "rien" ne compromettrait le cessez-le-feu.
Au cœur des tensions se trouve la restitution des dépouilles d'otages.
Selon les termes de l'accord, le Hamas devait rendre 28 corps, mais n'en a restitué que 17 à ce jour. Le mouvement islamiste invoque la difficulté de localiser les corps sous les décombres, tandis qu'Israël l'accuse de "stratégie dilatoire".
Selon le chercheur David Rigoulet-Roze, le Hamas "joue la montre" pour retarder la deuxième phase du plan, qui impliquerait son désarmement. Cette situation a provoqué la colère des familles d'otages qui, après avoir réclamé un cessez-le-feu, appellent désormais le gouvernement à "agir de manière décisive".











