L'héritage du régime Assad pèse lourdement.

Des enquêtes, comme celle du journaliste Arthur Sarradin dans "Le nom des ombres", documentent "l'enfer concentrationnaire syrien", un système bureaucratique et barbare conçu pour briser toute opposition. La découverte des archives et des prisons, comme celle de Tadmor, révèle l'ampleur de la répression. Parallèlement, le procès du cimentier français Lafarge pour "financement du terrorisme" en Syrie rappelle les complicités internationales qui ont permis à des groupes comme Daech de prospérer. La société civile est également confrontée à des drames non résolus, comme la disparition de 104 enfants des orphelinats de l'ONG SOS Villages d’enfants, qui avait admis des enfants de détenus sous le régime Assad.