Cette démarche diplomatique vise à coordonner une réponse politique et humanitaire commune face à une situation jugée précaire.
La réunion, qui rassemble la Turquie, l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Pakistan et l'Indonésie, fait suite à une précédente rencontre de ce groupe avec le président américain Donald Trump. Le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, a souligné l'urgence d'aller au-delà d'une simple trêve, déclarant : "Nous devons mettre fin au massacre à Gaza.
Un cessez-le-feu à lui seul ne suffit pas".
Il a insisté sur la nécessité d'une solution à deux États et a affirmé que "Gaza doit être gouvernée par les Palestiniens". Lors de la réunion, M. Fidan devait appeler à la mise en place de mécanismes permettant aux Palestiniens d'assurer eux-mêmes la sécurité et la gouvernance de l'enclave, ainsi qu'à un renforcement de l'aide humanitaire.
Cependant, les efforts d'Ankara sont perçus avec méfiance par Israël, qui juge la Turquie trop proche du Hamas. Les dirigeants israéliens ont exprimé à plusieurs reprises leur refus de voir la Turquie participer à la force internationale de stabilisation prévue par le plan de paix américain.
Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, seuls des pays jugés "impartiaux" pourront rejoindre cette force.
Cette méfiance se manifeste également sur le terrain, une équipe de secouristes turcs attendant toujours l'autorisation d'Israël pour entrer à Gaza.











