Cette situation complexe affecte durement l'économie du pays et entretient un climat de confrontation. L'administration Trump a intensifié sa campagne de sanctions, avec l'envoi au Moyen-Orient et en Europe de John Hurley, le plus haut responsable du Trésor américain en charge des sanctions. Son objectif est de renforcer la coordination internationale pour limiter les relations économiques avec Téhéran, notamment dans les secteurs de l'énergie et des banques. Ces mesures ont un impact direct sur la population iranienne, décrite comme "accablée par le retour des sanctions financières" et la hausse des prix.
Sur le front nucléaire, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a indiqué que les inspections en Iran étaient limitées et n'incluaient pas les trois sites bombardés par les États-Unis en juin.
Bien qu'il ait affirmé que l'agence ne constatait aucun "travail substantiel" suspect, l'accès restreint empêche une vérification complète du programme iranien.
En parallèle, le régime iranien maintient une posture de défi. Des milliers d'Iraniens ont commémoré la prise de l'ambassade américaine de 1979 en scandant "Mort à l'Amérique, mort à Israël!". Des répliques de missiles et des mannequins de Donald Trump et Benjamin Netanyahu pendus ont été exhibés, une démonstration de force dans une ambiance particulièrement vindicative cinq mois après les frappes israéliennes et américaines.
L'ayatollah Ali Khamenei a exclu toute coopération avec Washington tant que sa politique régionale, y compris son soutien à Israël, ne changerait pas.











