Selon les médias d'État, la ville et sa région risquent de manquer d'eau d'ici deux semaines, son principal barrage étant quasiment à sec.
Cette crise hydrique aiguë s'inscrit dans un contexte de défis environnementaux et urbains majeurs pour l'Iran.
La situation est si critique que le principal réservoir alimentant la capitale n'a plus que deux semaines de réserves. Plusieurs autres barrages de la région sont également à des niveaux alarmants, incapables de fournir de l'eau potable. La sécheresse historique est aggravée par une série de problèmes structurels qui rendent Téhéran une "ville instable".
Parmi ceux-ci figurent un développement urbain anarchique, une pollution atmosphérique endémique et un affaissement des sols.
Ces facteurs combinés exercent une pression immense sur les ressources et les infrastructures, mettant en péril la viabilité à long terme de la métropole.
Face à l'ampleur de la crise, le pouvoir iranien envisagerait même une solution radicale : déplacer le centre du pouvoir.
Cependant, un tel projet représente un défi immense, et les exemples de changements de capitale ratés dans l'histoire sont nombreux.
Pour l'heure, la menace d'une pénurie d'eau imminente pour des millions d'habitants ajoute une pression supplémentaire sur un régime déjà confronté à des sanctions économiques et à des tensions sociales.











