Ces déclarations ont été suivies d'opérations militaires ciblées, dont une frappe qui a tué quatre membres du Hezbollah et une autre incursion qui a coûté la vie à un employé municipal libanais.

En réponse, le Hezbollah a rejeté toute perspective de "négociation politique" directe avec Israël, proposée par des émissaires américains et égyptiens, tout en affirmant son "droit légitime" à se défendre face aux "agressions" israéliennes.

Dans une "lettre ouverte", le mouvement pro-iranien a assuré respecter l'accord de cessez-le-feu mais a dénoncé les violations continues de la part d'Israël. La situation est d'autant plus volatile qu'Israël exhorte le gouvernement libanais à appliquer les termes de l'accord, qui prévoient le désarmement du Hezbollah et le déploiement de l'armée libanaise comme seule force armée au sud du pays. Le président libanais Joseph Aoun, qui s'était dit prêt à des négociations, a accusé le gouvernement israélien de répondre à son offre par une escalade militaire. Pendant ce temps, le Liban a accepté de nommer des représentants civils au sein du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, une structure tripartite incluant les États-Unis et la France, ce qui pourrait être interprété comme un geste de concession diplomatique au milieu des menaces croissantes.