Ce processus complexe et émotionnel est une source de frictions constantes.
Israël a accusé le Hamas de ralentir les restitutions, tandis que le mouvement islamiste affirme que de nombreuses dépouilles sont enfouies sous les décombres.
La situation a connu plusieurs rebondissements, comme lorsque le Hamas a remis trois corps qui, selon l'armée israélienne, n'étaient pas ceux d'otages.
Cependant, d'autres échanges ont eu lieu, avec l'identification de victimes comme le soldat israélo-américain Itay Chen.
Au total, sur 28 corps d'otages décédés, une vingtaine auraient été rendus.
Parallèlement, le plan de paix de Donald Trump pour l'après-guerre, qui envisage la création d'une force de stabilisation internationale et un projet de reconstruction ambitieux surnommé la "Riviera du Moyen-Orient" par Jared Kushner, est accueilli avec un grand scepticisme. Ami Ayalon, ancien chef du service de sécurité israélien Shin Bet, qualifie le plan de "gruyère" ("more holes than Swiss cheese"), estimant qu'en l'absence d'un engagement clair envers une solution à deux États, il est voué à l'échec.
Selon lui, on ne peut vaincre l'idéologie du Hamas par la force militaire mais par de "meilleures idées", la principale étant la perspective d'un État palestinien souverain.
La situation humanitaire reste critique, comme en témoigne l'arrivée en Italie d'enfants palestiniens pour recevoir des soins médicaux.











