Les manifestants ont scandé les slogans traditionnels "Mort à l'Amérique, mort à Israël !"
et ont brûlé des drapeaux des deux pays. La mise en scène était particulièrement vindicative, avec des mannequins représentant le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pendus à une grue, ainsi que des participants déguisés en soldats israéliens portant des cercueils recouverts du drapeau d'Israël. Des répliques de missiles iraniens utilisés lors du conflit de juin portaient l'inscription "nous adorons combattre le régime israélien". Des centrifugeuses factices étaient également exposées pour réaffirmer le droit de l'Iran à développer son programme nucléaire.
L'ayatollah Ali Khamenei avait exclu, la veille, toute coopération avec Washington tant que les États-Unis ne changeraient pas leur politique de soutien à Israël. Ces rassemblements, qui se sont tenus dans plusieurs villes du pays, témoignent de la persistance des tensions et de la méfiance envers les États-Unis, qualifiés d'"ennemi" dont "l'hostilité ne cessera jamais" par des participants. L'événement rappelle la rupture diplomatique de 1979 et ancre la rhétorique anti-américaine et anti-israélienne dans le contexte du récent conflit.










