Leur libération conditionnelle coïncide avec celle de Mahdieh Esfandiari, une citoyenne iranienne détenue en France pour "apologie du terrorisme" et qui se trouve désormais à l'ambassade d'Iran à Paris.

Bien que la France ne confirme pas de lien direct, Téhéran avait publiquement évoqué la possibilité d'un échange. Cette situation s'inscrit dans une stratégie iranienne récurrente consistant à utiliser des détenus étrangers comme monnaie d'échange pour obtenir des concessions, telles que la libération de ressortissants iraniens ou le dégel d'avoirs. Le contexte est également marqué par des tensions internes en Iran, où la guerre de juin contre Israël aurait, selon une analyse, affaibli les conservateurs au profit des réformateurs, influençant potentiellement la gestion de ce dossier. Une frappe israélienne aurait même ciblé la prison d'Evin pendant leur détention, mettant leur vie en danger selon le ministre français des Affaires étrangères.

Les diplomates français poursuivent un travail "discret, mais constant" pour obtenir leur retour définitif.