Washington avance ses pions en préparant l'établissement d'une présence militaire sur une base aérienne à Damas.
Ce déploiement s'inscrirait dans le cadre d'un projet de pacte de sécurité entre la Syrie et Israël, négocié par l'administration Trump, qui verrait Damas intégrer la coalition internationale anti-Daech. Ahmed al-Charaa doit d'ailleurs rencontrer Donald Trump à la Maison-Blanche, une première pour un chef d'État syrien depuis plus de vingt ans.
Parallèlement, la Russie, alliée historique du régime déchu, s'efforce de préserver son ancrage stratégique, notamment ses bases navale de Tartous et aérienne de Hmeimim.
Vladimir Poutine a reçu al-Charaa à Moscou, ce dernier assurant vouloir redéfinir les relations sur la base des "liens historiques anciens" tout en préservant la souveraineté syrienne.
Moscou pourrait offrir des systèmes de défense S-400 en échange d'une prolongation de ses concessions militaires. D'autres acteurs régionaux jouent un rôle clé : la Turquie, qui forme déjà des unités de la nouvelle armée syrienne, et l'Arabie saoudite, dont de puissants groupes sont prêts à investir des milliards de dollars dans la reconstruction, bien que les sanctions américaines du Caesar Act demeurent un obstacle majeur.











