De son côté, Kaboul dément ces accusations et reproche à Islamabad de soutenir la branche régionale du groupe État islamique (EI).

La reprise du dialogue a été précédée d'une rhétorique belliqueuse.

Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, a menacé d'"anéantir complètement le pouvoir taliban", tandis que son homologue afghan de l'Intérieur, Sirajuddin Haqqani, a prévenu que certains au Pakistan "jouent avec le feu et la guerre". Malgré un cessez-le-feu en place, des sources afghanes ont rapporté des tirs pakistanais, soulignant la fragilité de la trêve. La prochaine réunion à Istanbul visera à établir un "mécanisme de suivi et de vérification" pour garantir le maintien de la paix et sanctionner les violations.