Avant son arrestation, la générale Tomer-Yeroushalmi avait démissionné, reconnaissant dans sa lettre de départ que ses services avaient diffusé la vidéo aux médias, bien qu'elle nie en avoir autorisé la fuite publique. Elle est désormais poursuivie pour des chefs d'accusation graves, notamment "fraude, abus de confiance, entrave à la justice et divulgation d'informations". L'affaire, qui a suscité un tollé international et a été qualifiée par le journal Yedioth Aharonot comme ayant "gravement endommagé (...) la légitimité de l'État et de Tsahal", révèle de profondes fractures au sein de l'armée. Elle met en lumière les tensions entre la nécessité de rendre des comptes pour les abus commis et la pression de certains milieux d'extrême droite qui dénoncent une "chasse aux sorcières" contre les soldats.
Crise au sein de l'armée israélienne : l'ex-procureure générale arrêtée après la fuite d'une vidéo de sévices
L'establishment militaire et juridique israélien est secoué par une affaire retentissante impliquant son ancienne plus haute responsable juridique, la procureure générale de l'armée Yifat Tomer-Yeroushalmi. Cette dernière a été arrêtée dans le cadre d'une enquête sur la fuite, en août 2024, d'une vidéo montrant de graves sévices infligés à un détenu palestinien dans le centre de détention de Sdé Teiman, près de Gaza. La vidéo, filmée par une caméra de surveillance et diffusée par la chaîne israélienne Channel 12, suggérait des violences, y compris à caractère sexuel, de la part de soldats sur un prisonnier. Le scandale a conduit à l'inculpation de cinq soldats réservistes en février 2025 pour mauvais traitements, accusés notamment d'avoir "poignardé le derrière du détenu avec un objet pointu" et de lui avoir causé de graves blessures.



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