Avant son arrestation, la générale Tomer-Yeroushalmi avait démissionné, reconnaissant dans sa lettre de départ que ses services avaient diffusé la vidéo aux médias, bien qu'elle nie en avoir autorisé la fuite publique. Elle est désormais poursuivie pour des chefs d'accusation graves, notamment "fraude, abus de confiance, entrave à la justice et divulgation d'informations". L'affaire, qui a suscité un tollé international et a été qualifiée par le journal Yedioth Aharonot comme ayant "gravement endommagé (...) la légitimité de l'État et de Tsahal", révèle de profondes fractures au sein de l'armée. Elle met en lumière les tensions entre la nécessité de rendre des comptes pour les abus commis et la pression de certains milieux d'extrême droite qui dénoncent une "chasse aux sorcières" contre les soldats.