Leur candidature potentielle, examinée au sein du Cadre de coordination chiite, illustre une tendance où l'expérience en matière de sécurité est perçue comme un atout majeur pour gouverner un pays encore confronté à l'instabilité.

Parallèlement, Massoud Barzani, figure historique du nationalisme kurde, cherche à consolider le pouvoir de son parti, le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), afin de peser davantage dans les négociations tendues avec Bagdad.

Un bon résultat électoral permettrait aux Kurdes d'obtenir des concessions sur des dossiers cruciaux comme la gestion du pétrole et la répartition des revenus, un différend qui empoisonne les relations entre Erbil et le gouvernement central depuis que la Cour fédérale a invalidé la loi kurde sur le pétrole en 2022. Le paysage politique reste fragmenté, et la formation d'un gouvernement nécessitera de longues tractations et des alliances complexes après le scrutin, dans un contexte de probable faible participation électorale.