Le cimentier Lafarge jugé à Paris pour financement du terrorisme en Syrie
Le procès du géant français du ciment Lafarge et de huit de ses anciens cadres s'est ouvert à Paris pour des accusations de "financement du terrorisme", "complicité de crimes contre l'humanité" et "mise en danger de la vie d'autrui". L'entreprise est soupçonnée d'avoir versé plusieurs millions d'euros à des groupes djihadistes, dont l'organisation État islamique (EI), entre 2013 et 2014, afin de maintenir en activité sa cimenterie de Jalabiya, dans le nord de la Syrie, en pleine guerre civile. Cette affaire, décrite comme une histoire "d'espionnage et de trahisons dans le désert syrien", met en lumière les arrangements troubles d'une multinationale pour protéger ses intérêts économiques dans une zone de conflit. Lafarge aurait payé des intermédiaires pour négocier avec les différents groupes armés qui contrôlaient les routes et les accès à l'usine, leur permettant ainsi de continuer à opérer malgré le chaos environnant. Les paiements auraient servi à assurer la sécurité des employés et à garantir la circulation des biens et des personnes. Le procès, qui doit se tenir jusqu'au 9 décembre, est considéré comme historique car il est l'un des premiers à mettre une entreprise en tant que personne morale face à des accusations aussi graves, notamment la complicité de crimes contre l'humanité. Il soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des entreprises opérant dans des zones de guerre et les limites éthiques et légales de leurs activités. Pour les Kurdes du Rojava, qui ont combattu l'EI, cette affaire rappelle l'entrelacs des complicités qui ont permis au groupe terroriste de prospérer.



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