À ce jour, le Hamas et ses alliés ont rendu 23 des 28 corps d'otages qu'ils détenaient, dont celui de l'Israélo-Argentin Lior Rudaeff, 61 ans, tué le 7 octobre 2023 en défendant son kibboutz. Pour les familles, comme l'a souligné le Forum des familles d'otages, le retour des dépouilles, malgré la douleur, apporte "un certain réconfort à une famille qui a vécu plus de deux ans d'incertitude et d'angoisse".
Cependant, des tensions persistent.
Israël accuse régulièrement le Hamas de ralentir le processus, une lenteur que le mouvement islamiste justifie par la difficulté de retrouver les corps enfouis sous les décombres de Gaza. De son côté, le bureau du Premier ministre israélien a sommé le Hamas de "respecter ses engagements". La complexité de la situation est également humanitaire : sur les 300 corps de Palestiniens reçus par Gaza, seuls 89 avaient été identifiés à ce jour, selon le ministère de la Santé de l'enclave. Ce processus macabre est un rappel constant du bilan humain de la guerre, qui a débuté après l'attaque du 7 octobre 2023 ayant entraîné la mort de 1 219 personnes en Israël et la capture de plus de 250 otages, et qui a depuis coûté la vie à plus de 69 169 Palestiniens à Gaza.












