Cette demande a été jugée "irréaliste" et l'attitude pakistanaise qualifiée d'"irresponsable et non coopérative".

De son côté, le Pakistan a affirmé qu'il incombait à "l'Afghanistan de respecter ses engagements internationaux [...] concernant le contrôle du terrorisme".

Au cœur des tensions se trouve la question des groupes armés transfrontaliers. Islamabad accuse Kaboul d'abriter les talibans pakistanais (TTP), tandis que le gouvernement taliban accuse le Pakistan de soutenir des groupes armés hostiles à son régime.

La fragilité de la situation a été illustrée par de nouveaux tirs à la frontière à Spin Boldak le jour même de la reprise des négociations, faisant cinq morts côté afghan.

Malgré cet échec diplomatique, Zabihullah Mujahid a affirmé que le cessez-le-feu "tiendra(it)", mais chaque partie a mis en garde contre une reprise des hostilités si les provocations se poursuivaient.