Cependant, cette vision est vivement critiquée pour son "approche immobilière" qui semble ignorer la dimension humaine et politique.

Des analystes soulignent que le plan suppose l'émigration d'un quart de la population gazaouie, chaque départ étant cyniquement évalué comme un "gain de 23 000 dollars". L'ancien chef du Shin Bet, Ami Ayalon, a qualifié le plan de "passoire", soulignant son principal défaut : l'absence d'un engagement clair envers une solution à deux États.

Pour lui, seule la perspective d'un État palestinien peut offrir une "meilleure idée" pour contrer l'idéologie du Hamas.

Bien qu'il considère ce plan comme un "premier pas dans un voyage de mille lieues", il reste pessimiste quant à ses chances de succès sans un horizon politique crédible pour les Palestiniens.