La situation est décrite comme une "sécheresse record" et "sans précédent" par plusieurs sources.
Le principal réservoir d'eau potable de la capitale ne contiendrait plus que deux semaines de réserves, le rendant "pratiquement à sec". Face à l'urgence, le gouvernement a déjà annoncé la mise en place de coupures d'eau périodiques dans la capitale afin de limiter le gaspillage et de gérer les ressources restantes. L'ampleur de la crise est telle que le président iranien, Massoud Pezeshkian, a publiquement évoqué un scénario catastrophe : la possibilité d'évacuer la ville si aucune précipitation significative ne survient d'ici la fin de l'année. Cette déclaration choc met en lumière la gravité de la pénurie et le défi humanitaire et logistique colossal auquel les autorités pourraient être confrontées. La crise de l'eau à Téhéran est symptomatique d'un problème environnemental plus large qui affecte l'Iran, exacerbé par le changement climatique et une gestion des ressources hydriques jugée insuffisante par les experts. La perspective d'une pénurie totale d'eau dans l'une des plus grandes villes du Moyen-Orient constitue une alerte majeure pour la stabilité sociale et politique du pays.












